Projet ”Benkady ” pour la résilience aux changements climatiques – La Csci appelle l’implication des sous-préfets des localités concernées

2896
photo de famille : Atelier de la convention de la société civile ivoirienne et les sous-préfets

Dernère publication

Les sous-préfets des localités concernées par le projet ”Benkady” pour la résilience aux changements climatiques invité à s’y impliquer.

La Convention de la société civile ivoirienne(Csci), dans le cadre de son projet « Benkadi », plaidoyer sur la question de l’atténuation et adaptation aux effets climatiques, a souhaité le mercredi 15 juin 2022 à Yamoussoukro l’implication pleine des sous-préfets, acteurs majeurs de sa mise en œuvre, en vue de l’atteinte des résultats escomptés par le projet.
Destiné à quinze(15) sous-préfets, venus des 15 régions de la Côte d’Ivoire (5 régions de tout le littoral ivoirien, et 10 régions abritant les aires protégées), cet atelier d’échange sur les marqueurs de progrès et de partage d’expériences, organisé par la Csci avec l’appui institutionnel et financier du ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas , vise à mettre en capacité ,informer et sensibiliser ces partenaires limitrophes ( autorités administratives) sur les changements souhaités à travers le projet Benkadi. Mais aussi recueillir leurs avis et besoins. De sorte à ce que ces derniers associent les communautés des localités du projet, surtout les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap à la prise de décisions sur la résilience aux changements climatiques au niveau local, notamment la préservation des parcs nationaux et la lutte contre l’érosion côtière.

Les attentes du projet

Débuté en 2021, ce projet qui court jusqu’en 2025, est une initiative de la société civile Ouest africaine mise en œuvre en Côte d’Ivoire et dans trois autres pays, le Bénin, le Mali, et le Burkina Faso. Elle est portée en Côte d’Ivoire par la Csci. C’est un plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique en vue de l’adaptation aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires protégées. Il fait appel à la gouvernance participative et inclusive.
Les communautés vulnérables, notamment celles vivant sur le cordon littoral et à proximité des aires protégées sont les principales cibles du projet.
Et 45 villages des 15 régions sus-citées ont été identifiés comme localités de la mise en œuvre du projet. Dans le pays, il s’agit spécifiquement de mettre l’accent sur les deux principales problématiques : l’atténuation et l’adaptation aux effets de l’érosion côtière des populations riveraines au sud, et la préservation de 7 principales aires protégées faces aux agricultures extensives. Afin que ces communautés soient résilientes aux changements climatiques et apprennent à vivre en paix.

L’appel de Mahamadou Kouma et du préfet Brou Kouamé aux partenaires limitrophes

Pour le reste, présidant l’ouverture, Brou Kouamé, préfet de région, préfet de Yamoussoukro, et Mahamadou Kouma, coordonnateur national de la
Csci, ont tous les deux invités les sous-préfets à s’approprier avec les communautés locales, des différents aspects de ce projet en vue d’en assurer le succès.

Harry Diallo à Yamoussoukro

Commentaire

PARTAGER