Projet de société du candidat Alassane Ouattara-Hamed Bakayoko, directeur national de campagne : « Nous sommes outillés pour aller sur le terrain »

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Le directeur national de campagne du candidat du RHDP en charge du projet de société du président Alassane Ouattara, le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi a officiellement présenté le jeudi 15 octobre 2020 au Sofitel hôtel Ivoire-Abidjan, le projet de société du RHDP, pour la période 2021-2025, en présence du Premier ministre Hamed Bakayoko, l’un des directeurs nationaux de campagne.

Le Premier ministre Hamed Bakayoko a exprimé son optimisme quant à la réalisation de la vision du candidat du RHDP pour la Côte d’Ivoire pour les dix années à venir, contenue dans le projet de société dénommé « Une Côte d’Ivoire solidaire ».

« La transformation des grands pays dans toute l’histoire de l’humanité, a toujours coïncidé avec la rencontre des grands hommes Quand vous regardez la trajectoire de la Côte d’Ivoire, vous voyez qu’à chaque étape essentielle de notre vie, il y a eu un homme qu’on appelle le président Alassane Ouattara (…) N’eût été la vision du président Houphouët-Boigny qui a appelé le président Ouattara pour stabiliser la Côte d’Ivoire, le président Houphouët aurait terminé son mandat avec beaucoup plus d’amertumes. Le président Ouattara a été là pour stabiliser l’économie. Ensuite, il fallait relancer la machine, ce qu’il a fait de 2011 à 2020, et tous les chiffres le disent clairement, en priorisant, en grand économiste, les secteurs producteurs de richesses. Il savait là où il fallait investir. Au début quand il investissait dans les infrastructures, les gens disaient « on ne mange pas goudron ». Mais, si vous voulez que votre croissance soit inclusive et durable, il faut que pendant quelques années, vous puissiez investir dans les grands secteurs structurants qui portent tous les petits paliers de l’économie. C’est après une certaine période que vous avez un retour d’effets, qui fait que l’investissement que vous avez fait est porté par le pouvoir d’achat de la classe moyenne qui va émerger et avoir la capacité de porter la croissance (…) Le président Ouattara a fait le travail qui nous a permis d’avoir une croissance moyenne de 8% sur 10 ans. Pour demain, il s’agit de transformer l’essai, consolider les acquis pour avoir une économie pérenne. C’est le défi de notre génération. Il y a toujours au départ, la production de richesses, le Produit intérieur brut (PIB)… Mais, il faut cibler les secteurs qui seront portés par des nationaux et cela passe par l’investissement dans le capital humain. Moi, je suis très optimiste, c’est notre défi et personne d’autre ne peut tenir cette capacité. Les autres, c’est vraiment le recul, l’ordre ancien. Il y a des gens qui pensent que la politique c’est la jouissance, la gabegie. Ils ne savent plus quel est le cap de la Côte d’Ivoire. Certains ont géré un pays qui avait 1. 000 à 1. 500 milliards de FCFA comme budget de l’État, aujourd’hui on frôle 10. 000 milliards de FCFA. La Côte d’Ivoire est un autre pays, avec des projets colossaux. Il faut des techniciens d’un certain niveau, il faut du sérieux parce que les partenaires ont besoin de vous faire confiance », a-t-il dit.

[ Le Premier ministre confiant ]

Hamed Bakayoko s’est dit confiant, parce que la Côte d’Ivoire se porte bien, et les partenaires internationaux l’attestent : « Nous sommes très confiants. J’ai conduit pour la première fois les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) qu’on a conclues la semaine dernière, même-là encore, ça a été laborieux, parce qu’ils estiment que la Côte d’Ivoire se porte trop bien. Au mois de mars, le ministre de l’Économie et de Finances et le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État leur avaient fait de nouvelles propositions qui tiennent compte de l’impact de la COVID-19. On avait estimé le déficit budgétaire à 5, 4%, on voulait aller à 7%. Ils nous ont dit qu’il n’y a pas de raisons de nous donner plus de marge, pour ne pas déstructurer l’économie sous-régionale. Nous leur avons expliqué qu’il y avait beaucoup de dépenses, mais on n’a pas eu le choix et à la fin nous avons convenu d’un déficit de 5, 9%. Je leur ai dit que la Côte d’Ivoire est l’un des rares pays de l’Afrique de l’Ouest qui va ressortir, malgré l’impact de la COVID-19 avec un taux de croissance de 1, 8%, là où tous les autres pays sont en récession (…) Je suis très fier du travail que l’équipe chargée du programme de gouvernement et de la vision Côte d’Ivoire 2020-2030 conduite par le ministre Achi Patrick a fait. Ça nous rassure et nous sommes confiants que demain, la Côte d’Ivoire sera un grand pays. Aujourd’hui, nous avons un grand leader, c’est pour cela que nous devons davantage nous convaincre de la chance que nous avons et de l’opportunité que le président Alassane Ouattara accepte ce sacrifice pour se présenter (…) Pour transformer un grand pays, il faut des grands hommes et un grand homme, c’est celui qui est capable de dépasser ses ambitions personnelles pour voir l’intérêt de son pays. Ensemble, nous sommes outillés pour aller sur le terrain pour porter la vision du président Alassane Ouattara à tous nos concitoyens ».

Olivier Dion

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