Ratification de la Zone libre-Échange en Afrique : Le ministre Souleymane Diarrassouba apporte des précisions

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Après la ratification de l’accord portant création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine(ZLECAf) par les dirigeants issus de 44 pays africains, à Kigali, dans la capitale Rwandaise, le mercredi 21 mars 2018, le ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, a apporté des précisions sur cette zone considérée comme la plus vaste de libre-échange au monde.

Le ministre Ivoirien a, à cette occasion, rappelé la définition du terme Zone de libre-échange  qui est, selon lui, un ensemble de pays qui, dans le cadre du processus d’intégration de leurs économies, conviennent d’éliminer l’essentiel des droits de douanes entre eux, chacun conservant sa propre politique commerciale extérieure. Pour lui,  cette ratification est la première étape de ce processus qui passe ensuite par une suite d’instruments de niveaux d’intégration croissants, pour aboutir à l’Union politique et sociale, via l’Union Douanière, le Marché Commun, l’Union Économique, l’Union Économique et Monétaire.  Revenant sur l’historique de cet accord, Souleymane Diarrassouba a fait savoir : «  La création de la ZLECAf est inédite et historique car,  c’est l’unique zone économique qui regroupera 55 pays avec un potentiel économique avec environ 600 millions de consommateurs de classe moyenne, différent de l’Union Européenne ».  Pour rappel, la ZLECAf, un produit-phare de l’Union Africaine en réflexion depuis 2012 pourrait réunir 1,2 milliard de personnes avec un PIB cumulé de 2500 milliards de Dollars. Le processus de sa mise en place mènera à la création d’un marché commun d’ici à 2028 et d’une union économique et monétaire en Afrique.

OD avec AS

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