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Le sous-préfet de Bogofa, localité de la région du Bounkani, a dévoilé ses projets pour les 5 prochaines années aux populations.
Pour les cinq années à venir, Jean Fidèle N’Guessan Flaubert, sous-préfet de Bogofa, dans le département de Nassian, région du Bounkani, nourrit de grandes ambitions pour ses populations. Il le leur a fait savoir le vendredi 16 septembre 2025, lors d’une rencontre d’échange. « Ces cinq années à venir, il faut que Bogofa sorte de la pauvreté. Il faut que notre localité ait son marché, sa gare. Bogofa doit voir ses écoles reconstruites, rénovées, et que notre cité ait une institution dédiée aux femmes, pour leur formation et leur développement. Ces cinq prochaines années, il faut que Bogofa grandisse et prospère », a déclaré le sous-préfet. « Mon souci premier est d’améliorer ce qui a été fait, d’accroître l’efficacité et le rendement des services au bénéfice de Bogofa. C’est pourquoi des mesures jugées nécessaires seront prises pour redresser les situations défaillantes, voire sanctionner les carences commises. Beaucoup a été fait, mais beaucoup reste encore à faire. Unissons-nous autour de la cohésion sociale pour amorcer le développement tant recherché et tant souhaité. Nourrissons-nous d’espoir pour voir Bogofa sur le chemin de l’émergence. (…) Faisons tout pour que cela se réalise dans les cinq prochaines années », a-t-il ajouté.
Jean Fidèle N’Guessan Flaubert est le premier sous-préfet de Bogofa. Nommé par décret le 26 juin 2025, il a officiellement pris ses fonctions le vendredi 15 août 2025, 15 ans après l’érection de la localité en sous-préfecture.
Le président de la Mutuelle de développement de Gouméré (MUDEGO), Jérôme Kobenan Kouadio, s’est réjoui, au nom des populations, de l’arrivée du premier sous-préfet de la localité. Il a émis quelques doléances : « La jeunesse aspire à des emplois, les agriculteurs rêvent d’un accompagnement et d’un appui de l’État et des partenaires du monde agricole pour faire face au diktat des nouvelles techniques culturales imposées par le changement climatique. Elle souhaite également de meilleures infrastructures routières, notamment sur l’axe Bogofa-Tipoudouo-Djatodouo-Djekparedouo, pour écouler leurs produits, faciliter l’accès aux services de santé, à l’éducation et à l’adduction d’eau potable dans le campement de Djekparedouo, où la population souffre de la soif. Enfin, nous souhaitons l’extension du lotissement du village », a-t-il indiqué.
Jérôme Kobenan Kouadio a assuré le sous-préfet de l’entière collaboration et de la disponibilité des populations.
Mamadou Ouattara avec Grâce Bénédicte Ouélé
