Respect des droits de l’homme Des Ong et associations formées à Bouaké

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Plusieurs Ong, associations de promotion et défense des droits de l’Homme dans les régions de Gbêkê et du Hambol, ont pris part à Bouaké à un atelier d’information et de diffusion de la loi n°2014-388 du20 Juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs des droits de l’homme (DDH) en Côte d’Ivoire. Cet atelier a été organisé par la Clinique juridique en collaboration avec Avocat Sans Frontière (ASF), l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) et l’USAID, du 1er au 3 décembre 2016. L’objectif, selon Mme Adjo Marie Corine, Moussa épouse Vanié, directrice de la Clinique juridique de Bouaké, est de former les Ong et les associations de promotion et de défense des droits de l’homme de ces régions afin qu’elles s’approprient cette loi fondamentale. Cela par une meilleure connaissance du cadre juridique de protection de leurs droits et les implications qui en découlent. « Il est important, de voir comment les défenseurs des droits de l’homme (DDH) traitent les droits humains. Dans ce contexte actuel marqué par la crise de la violation des droits humains, il est bon de savoir quel rôle jouent les acteurs des DDH dans la préservation de la dignité humaine », a-t-elle souligné.
Elle a aussi invité les 30 participants (2 journalistes et 28 membres d’associations et organismes divers de DDH), à travers les rubriques qu’ils animent, à accorder une place importance, voire incontournable aux droits de l’homme. Mme Anne-Maria M’gbrato, coordonnatrice du projet Promotion et Protection des défenseurs des droits de l’homme en Côte d’Ivoire (PRODEF), a présenté ledit projet mis en œuvre par ASF-France, l’AFJCI, le Barreau de Côte d’Ivoire et ASF-Côte d’Ivoire. « L’objectif du PRODEF est d’assurer une collaboration entre les Ong locales de défense des droits humains pour une meilleurs stratégie d’intervention. Mais aussi, sensibiliser le grand public ainsi que les autorités à la défense des droits humains (…) », a-t-elle dit.
Pendant trois jours, les participants se sont entretenus sur plusieurs sujets liés à l’exercice des DDH en commençant par une analyse critique de l’état des lieux du système judiciaire en Côte d’Ivoire. Cette analyse a permis de diagnostiquer certains défis liés à l’exercice de la justice, mais qui ne devraient pas freiner le respect et l’application des normes ivoiriennes de protection des droits de l’homme. Un comité du PRODEF a été mis en place et l’atelier a été sanctionné par un diplôme de participation.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké

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