Révision de la liste électorale du 10 au 24 juin 2020 – Coulibaly Kuibiert Ibrahime, président de la Cei : “Il y a un seuil que nous ne devons pas atteindre”

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À la faveur d’une rencontre d’information et d’échanges avec la presse sur le processus de révision de la liste électorale, le vendredi 22 mai 2020, à la représentation du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) à Abidjan-Plateau, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Coulibaly Kuibiert Ibrahime a laissé entendre que la Cei n’est pas en retard dans l’exécution de l’opération de révision de la liste électorale prévue du 10 au 24 juin dans l’année en cours.

« Le délai ne peut pas être court. L’expérience nous fait dire que le timing est bon. Nous n’avons pas de souci au niveau du timing parce que pour organiser les élections, normalement il faut cinq mois jusqu’à la proclamation des résultats. Il y a un seuil que nous ne devons pas atteindre et nous ne l’avons pas encore atteints. Nous sommes dans le délai. », a-t-il souligné. Il a fait savoir qu’au plus tard le 30 juillet 2020, la liste électorale provisoire sera affichée dans les lieux d’enrôlement. Et que du 04 au 13 août, se fera le traitement du contentieux de cette liste. Avant de rendre public le fichier d’élection définitif le 23 septembre pour un délai qui court jusqu’au 16 octobre 2020. « La loi indique que la liste électorale provisoire doit être affichée trois mois avant l’élection. Donc le délai constitutionnel est le 01 août. Mais nous décidons de publier le 30 juillet. C’est pour rassurer les gens, en ce qui concerne le timing, qu’on est tellement à l’aise qu’on se permet de le faire avant. », a-t-il dit. Il a indiqué que pour figurer sur la liste électorale, le citoyen doit fournir, à défaut de la carte nationale d’identité, le certificat de nationalité ou l’attestation d’identité. À l’en croire, cette disposition « alternative» dénote d’un consensus conclu entre l’organe électoral et les partis politiques. Et de préciser que ce n’est pas la carte nationale d’identité qui donne droit au vote, mais plutôt la carte d’électeur. Il a également affirmé qu’il y a à ce jour 6 600 000 personnes inscrites sur la liste électorale, à l’issue de la dernière révision, et 11000 centres d’enrôlement à travers tout le pays.

« Ça ne sert à rien de rester à la périphérie, derrière la clôture pour pérorer… »

Coulibaly Kuibiert Ibrahime a aussi encouragé les populations à se faire enrôler afin de pouvoir exercer son droit de vote : « Demandons à nos concitoyens de participer massivement à l’opération de révision de la liste électorale parce que c’est ce document (Ndlr : la carte d’électeur) qui confère la qualité d’électeur et qui permet de choisir le programme qu’on souhaite important pour la Côte d’Ivoire. Ça ne sert à rien de rester à la périphérie, derrière la clôture pour pérorer alors que la loi donne l’occasion de participer à la chose qui vous concerne. La constitution prescrit que la souveraineté appartient au peuple. Par le biais de l’élection, le peuple transfère son pouvoir à son gouvernant, mais qu’il aura choisi librement à travers l’élection. Mais comment vous pouvez appliquer cette disposition constitutionnelle, si vous n’êtes pas inscrits sur la liste électorale? D’où la nécessité de vous inscrire. » L’objectif de cette rencontre était de permettre aux hommes des médias, d’être mieux pénétrés du processus révision de la liste électorale. Processus qui se décline en trois étapes. Il s’agit de l’enrôlement qui consiste à récolter les données, le traitement des données à l’effet d’épurer la liste des erreurs matérielles et la production des données, conduisant à établir le fichier d’élection définitif.

TAB avec IBK

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