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Le Collectif des entreprises de transport de personnes envisage un arrêt de travail de trois jours à partir du 26 mai 2025. À ce sujet, l’Association patronale des entreprises de transport terrestre de Côte d’Ivoire (Apett-CI) a eu des échanges avec les dirigeants du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport de Côte d’Ivoire (Hcpetr-CI), le mardi 13 mai 2025, à son siège dans la commune de Treichville.
L’objectif de cette rencontre : protester contre l’application par le gouvernement du point 3 de l’annexe fiscale 2025, qui stipule que toute entreprise de transport public dont le chiffre d’affaires dépasse 200 millions de FCFA est désormais assujettie à la TVA de 18 % et doit collecter la TVA perçue sur les usagers pour le compte de l’État.
Pour Ibrahima Dembélé, si cette décision est appliquée, cela pourrait impacter le tarif du transport, au grand dam des usagers déjà éprouvés. Il explique : « Depuis la période du Covid-19 en 2020, les entreprises du transport routier ont traversé et continuent de traverser des difficultés sans précédent, après plusieurs pertes enregistrées. De plus, avec la crise russo-ukrainienne, les coûts des intrants du secteur ont connu une hausse, ce qui a eu un impact sur le chiffre d’affaires des sociétés. Face à toutes ces difficultés, nous demandons au gouvernement de revoir l’application de cette TVA. »
Ibrahima Dembélé a également souligné que les transporteurs ont engagé plusieurs négociations avec le ministère des Transports pour surseoir à cette décision et trouver une solution dans l’intérêt des deux parties. Il a par ailleurs remis un préavis d’arrêt de travail au directeur général si les pourparlers n’aboutissaient pas.
De son côté, le DG du Hcpetr-CI, Ibrahim Diaby, a rassuré ses interlocuteurs : « Nous allons saisir les autorités compétentes afin qu’une issue favorable soit trouvée à cette difficulté. Je salue également votre démarche responsable. Nous sommes résolus à dialoguer et nous trouverons sûrement une solution sans en arriver à un arrêt de travail. » a-t-il conclu.
Foumséké Coulibaly
