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Minafou Fanta Coulibaly a félicité la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, pour ses performances au cours de l’exercice 2021, et encouragé celle-ci à redoubler d’ardeur afin de relever les défis à venir.
Au nom du ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, qu’elle représentait le jeudi 24 févier 2022 à Yamoussoukro à l’ouverture de la seconde revue de direction du trésor public au titre de la gestion 2021, la directrice de cabinet, Minafou Coulibaly a relevé qu’à l’instar des gestions précédentes, le trésor public a enregistré au titre l’année 2021,des résultats globalement satisfaisants qui méritent d’être salués. Elle en veut pour preuve, la mobilisation par le trésor public de ressources d’emprunts à hauteur de 2413 milliards de francs CFA sur une prévision 2229 milliards de FCFA .
Cela constitue, selon elle un réel motif de satisfaction. « Elle traduit la qualité de la signature de l’État sur le marché régional et international des capitaux mais également la performance des équipes », a-t-elle indiqué.
« La dette de la Côte d’Ivoire maîtrisée »
Elle a évoqué également le succès de la première opération de notation souveraine de la Côte d’Ivoire par l’agence standard & Poor’s qui a attribué à la Côte d’Ivoire une note de 2B- avec une perspective stable. « Cette note fait de la Côte d’Ivoire, le quatrième pays africain après le Maroc, la Namibie, de l’Afrique du Sud à disposer d’une notation de crédit double B auprès de l’ensemble des trois agences internationales de notation financières, à savoir Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch »,a-t-elle fait savoir. En outre, elle a noté le paiement à bonne date d’un montant d’environ 940 milliards Fcfa de dettes-fournisseurs de l’État et ses démembrements dans le délai réglementaire de 90 jours. Enfin, la bonne gestion de la dette extérieure qui ressort à 50% de ratio d’endettement. « Nettement au-deçà des ratios de nos pays comparateurs et de la norme communautaire fixée à 70%. Aussi grâce à la surveillance rigoureuse de notre rythme d’endettement par l’analyse régulière de la viabilité de la dette, l’on peut aisément affirmer que la dette de la Côte d’Ivoire est maîtrisée, et sert surtout à des investissements productifs au profit de nos concitoyens » a-t-elle affirmé.
À cet égard, elle les a félicités pour ces résultats probants et la constance dans la réalisation des performances attendues. Non sans les inviter à consolider ces acquis au cours de l’exercice 2022.
Les perspectives et attentes du gouvernement
Toutefois, elle a rappelé la contribution attendue de la tutelle au financement du nouveau plan national de développement 2021-2025. Qui, a indiqué Minafou Coulibaly, nécessitera le recourt au marché financier à hauteur de 11774,7 milliards de FCFA sur la même période, et la participation au groupe consultatifs afin de mobiliser 9 335,6 milliards FCFA. Pour l’année 2022, , les services sous tutelle du ministère devront mobiliser 4164 ,2 milliards de FCFA de ressources dont 2215 pour ce qui concerne les ressources à mobiliser sur le marché financier globalement, pour ainsi contribuer au financement du budget de l’État. Ainsi, elle a invité la direction du trésor public à jouer pleinement son rôle afin de relever tous ces défis majeurs.
L’objectif principal de cette seconde revue de direction
Il vise à s’assurer qu’après la première tenue en Août 2021, qu’à la date du 31 décembre 2021, le Système de Management de la Qualité (SMQ) adopté par le trésor public est approprié, adapté, efficace et en adéquation avec la nouvelle orientation stratégique définie dans le plan stratégique de développement 2021-2025 du trésor public. Il s’agira de façon spécifique , entre autres : d’évaluer l’état d’exécution des actions décidées à l’issue des revues de direction précédentes ; de proposer des axes d’amélioration.
Les pistes de réflexion données par le DG Assahouré Jacques
Le directeur général du Trésor public, Assahouré Konan Jacques a, pour sa part, indiqué les axes majeurs qui devront être au cœur de ces réflexions, notamment la question de la qualité comptable et son corollaire de la production dans les délais de la balance générale des compte du trésor ; le potentiel des recettes non fiscales non encore exploités ; l’amélioration de la contribution des particuliers, aux côtés des investisseurs institutionnels ; la création de valeur ajoutée au profit du citoyen.
Harry Diallo à Yamoussoukro
