Omnisports / ACNOA : Un autre front s’ouvre contre Lassana Palenfo

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La réélection du General Lassana Palenfo à la Présidence de  l’Association des Comités Nationaux Olympique d’Afrique ( ACNOA) en mai 2017 fait débat  ces jours  ci au sein  du mouvement olympique  en Afrique.  Du moins du côté du Comité national Olympique de Djibouti, présidé par Aicha Garad Ali, membre du Comité international Olympique. Dans une série de correspondance adressée à l’administration de l’ACNOA et  l’ensemble des  présidents  membres de l’ACNOA, Aicha Garad Ali appelle  à une assemblée générale  extraordinaire.  « Dans une communication du 26 août 2017 nous avions été clairs dans  l’ordre  du jour proposé. A titre de rappel  il s’agit de :  Evènements  de Djibouti :  Présidence  de l’ACNOA et la mise  en place d’une commission d’Ethique de l’Acnoa (…)  Les Evènements qui ont eu lieu  en mai dernier ont porté  atteinte à notre dignité  et notre  crédibilité  en tant que  dirigeantes  du sport  et Mouvement Olympique. Il est ainsi de notre responsabilité de nous réunir pour corriger ce qui a été fait sur la base de fausses informations et d’informations dissimulées afin de regagner respect et intégrité aux yeux de notre jeunesse.  Tel est l’objectif principal de cette assemblée générale extraordinaire », a écrit Aicha Garad Ali. En effet, en mai 2017 à Djibouti à la faveur de l’Assemblée Générale Elective  de l’ ACNOA,  le Camerounais  Hamad Kalkaba, candidat à la présidence de  l’ACNOA a vu sa candidature  retirée au motif  qu’il aurait utilisé les moyens de l’Etat Camerounais  pour  faire campagne.  Le General Lassana Palenfo candidat à sa propre succession a donc été réélu par acclamation à la suite du retrait de  Hamad Kalkaba.   En réponse à  cette affaire,  le président d’ACNOA, le général Lassana Palenfo  dit s’en remettre au verdict du TAS.  «  La décision d’annuler  la candidature de Hamad Kalkaba à la présidence de l’ACNOA et de suspendre  sa participation  aux travaux de l’AG  était une décision du comité exécutif  qui se réunissait comme de coutume avant  les travaux de l’AG.   Cette décision n’a fait l’objet d’aucune contestation lors de l’assemblée générale élective,  voire d’aucun de ses membres. ( ….)  Entre temps  M  Kalkaba  n’a pas manqué  d’user de son droit  de recourir  au TAS  qui est en train  de mener  les investigations  qui s’imposent  sur l’affaire  avant de rendre  son verdict.  En résumé  et compte rendu du fait que l’affaire  est  en instruction  auprès du TAS  et la commission  d’éthique  de l’ACNOA  l’a inscrite  en priorité de ses actions, l’appel  à une  AG  extraordinaire pour moins de deux mois  quoique légitime, risque d’être prématuré, ne pouvant fort  probablement  pas aboutir  ni dans un sens, ni dans  un autre, tant  que le TAS n’a pas rendu  son verdict  et  que  notre nouvelle  commission d’Ethique n’a pas statué ( …) il  conviendrait, par conséquent  de laisser  les instances  compétentes, le TAS   et  la Commission  d’Ethique  en occurrence  poursuivre  leurs investigations  en dehors  de toute pression avant de convenir, communément  sur  les prochaines étapes à suivre », a réagi,  le président  du CNO-CIV.   Il est bon de rappeler qu’une réunion de l’ACNOA est prévue  du 1er au 3 novembre 2017 à Prague.   En cas de réponse favorable au Camerounais par le TAS et la Commission d’Ethique de l’ACNOA, l’élection  à la présidence de ACNOA sera reprise. « Il y a lieu de rappeler que la décision du Comité exécutif relative à l’affaire Kalkaba a bien inscrit la possibilité de convoquer  de nouvelles élections en cas de verdit favorable à M Kalkaba », a précisé  le Président de l’ACNOA.  Pour l’heure,  attendons le verdict  du TAS  prévu avant  la rencontre de Prague.

Ange K

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