Incinération de drogues et produits prohibés: Plusieurs quantités de drogues et produits pharmaceutiques réduites en cendres

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Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues et de produits pharmaceutiques non enregistrés, la cellule anti-drogue de la 3ème Légion de la gendarmerie nationale en accord avec le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Bouaké a procédé mardi 07 novembre 2017 à la traditionnelle cérémonie d’incinération de diverses variétés de drogue saisie dans les communes de Bouaké et de Katiola par le Capitaine Djessan Bi Richard, chef de ladite cellule et ses hommes. Au total, ce sont 2,125 tonnes de produits pharmaceutiques non enregistrés, 16,22 grammes d’héroïne, 69,042 kilogrammes cannabis, 51 grammes de tramadol, 929 grammes de diazépam, 01 gramme de rivotril, 38 grammes d’éphédrine qui ont été réduits en cendre.

Le préfet de la région de Gbêkê, Aka Konin, préfet du département de Bouaké qui avait à ses côtés des commissaires de police a salué la détermination et la vigilance des forces de l’ordre en particulier le Capitaine Djessan Bi R. et ses hommes qui, selon lui, abattent un travail de titan pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et de produits pharmaceutiques non enregistré. Le préfet Aka Konin s’est, par ailleurs, abstenu de donner des estimations sur la valeur financière de l’ensemble des stocks de drogues incinérés. «Ce qui est sûr, c’est que cette marchandise illicite est très coûteuse. Nous ne pouvons que exprimer  notre soutien aux forces de l’ordre, sinon l’avenir du pays est en dangersavec toutes ces drogues qui circulent partout dans le pays. Cette action du jour nous donne beaucoup d’espoir. Et nous invitons nos forces de l’ordre à faire plus  », a-t-il lâché.

Angboman Messou Firmin, Substitut du procureur près le tribunal de première instance de Bouaké a expliqué que la simple détention illicite de ces produits constitue une infraction. Il a félicité tous les agents qui ont contribué à cette saisie, soulignant que la répression de ce trafic illicite va s’accentuer. « Ce, afin d’éradiquer le fléau du trafic de drogue à Bouaké et à Katiola », a-t-il dit.

     «Nous venons de procéder à l’incinération de drogues, sur toutes leurs formes. Par cet acte, nous lançons un signal fort à l’endroit des acteurs de ce trafic et des usagers irréductibles», a déclaré Capitaine Djessan Bi. Avant, il a précisé que dans le cadre de l’opération « Épervier » lancée en début d’année 2017, des actions au quotidien de ses hommes et lui-même contre le trafic de la drogue a conduit à des saisies de diverses variétés de drogues dans les communes de Bouaké et de Katiola, les derniers mois écoulés. « Ces saisies qui, jusqu’ici étaient placées sous scellées, seront incinérées ce mardi à Bouaké dans un lieu tenu secret », a-t-il souligné. Toujours selon lui, pour mieux mener à bien la lutte contre la drogue, plus de moyens de mobilité faciliterait le travail de ses agents qui ont en charge les régions de Gbêkê et du Hambol.

     Dans le cadre de cette même opération, il faut noter que cinquante-cinq (55) personnes de différentes nationalités (ivoirienne, malienne, burkinabé, nigérienne, ghanéenne et béninoise) dont trois (03) femmes ont été déférées à la maison d’arrêt et de correction de Bouaké et de Katiola au titre de l’année 2017.

Aboubacar Al Syddick à Bouaké

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