DROIT DE REPONSE A Monsieur le Directeur de Publication de L’Intelligent d’Abidjan

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Dernère publication

Sur votre site internet, j’ai lu le 10 juin 2018 : Soro Brahima démis pour trahison, Sidibé Yacou Président par intérim, avec photo du Sieur et mise en ligne du communiqué final dudit Bureau Politique.

Je voudrais marquer mon étonnement face à une telle affirmation qui est de nature à créer le doute chez nos militants, à donner à l’opinion nationale des informations totalement erronées et donner des droits à un usurpateur.

Pour rappel, j’ai été élu président de l’UPCI, au cours du Congrès extraordinaire du 08 juillet 2017 à Yamoussoukro. Conformément aux textes adoptés au cours de ce congrès, il a été procédé à la mise en place des organes dirigeants du parti pour veiller au bon fonctionnement de l’UPCI.

Le Bureau Politique, organe qui assure la direction du parti dans l’intervalle des sessions du Conseil National se réunit périodiquement.

Le Bureau Politique de l’UPCI n’a pas vocation à démettre un Président comme le souligne votre article.

En sa session du 12 mai 2018, le Bureau Politique a décidé de convoquer un Conseil National, instance qui détermine dans l’intervalle des sessions du Congrès, les orientations politiques du parti et veille à son bon fonctionnement.

Sous ma présidence et ma présence effective le samedi 09 juin 2018 au siège du parti, s’est tenue la 2èmesession du Conseil National qui comprend outre, les membres du Bureau Politique, l’ensemble des Secrétaires Permanents et les structures spécialisées afin de développer les stratégies pour dynamiser l’implantation et de préparer la révision de la liste électorale. Je joins copie du communiqué final au présent droit de réponse que vous publieriez dans les mêmes formes, tout en rappelant quelques grandes lignes :

• Au titre du bilan du congrès du 28 avril 2018 : Le Président a fait un point exhaustif du congrès du 28 avril 2018 et a réitéré sa fierté aux membres du conseil et à travers eux, à l’ensemble des militants UPCI pour leur courage politique.

Le Conseil National de l’UPCI a adressé ses vives félicitations au Président pour sa clairvoyance politique et sa parfaite conduite des destinées de l’UPCI.

Le Conseil National de l’UPCI a noté la nouvelle vitalité du Parti sous le leadership du Président, Me SORO Brahima.

Le Conseil National de l’UPCI, après avoir entendu les différents compte-rendu des actions initiées par un groupuscule d’anciens adhérents aujourd’hui égarés, a réitéré sa totale confiance au Président, Me SORO Brahima, et l’a instruit à l’effet de prendre toutes les mesures idoines et à développer toutes les stratégies pour la promotion et le positionnement continuels de l’UPCI sur l’échiquier politique national.

Le Conseil National de l’UPCI a également noté que les sieurs Sidibé Yacoub et Fadiga Mohamed qui s’activent du côté des égarés ainsi que Monsieur Ali Namelesse Kouassi n’ont jamais eu la qualité de membre ni du Bureau politique ni du Conseil National de l’UPCI qui sont les instances dirigeante et d’orientation du Parti depuis le 8 juillet 2017.

Quant à Monsieur Coulibaly Bakari, Madame Nanan Koulé Clémentine Epouse Amessan et Madame Kouakou Madeleine Epouse Kanga, ils ont perdu leur qualité de membre du Bureau Politique et du Conseil National de l’UPCI depuis le 12 mai 2018, date à laquelle ils ont été remplacés par d’autres cadres dans les fonctions qui leur donnaient le droit de siéger au Bureau Politique.

Le Conseil National de l’UPCI se réjouit que ces égarés se soient identifiés suffisamment tôt et les encourage à rejoindre définitivement la case de ceux pour qui ils agissent ou croient agir.

Le Conseil National de l’UPCI invite la direction et les adhérents du Parti à ne pas se laisser distraire par l’activisme de ces égarés et à demeurer dans la droite ligne tracée par le deuxième congrès extraordinaire du parti qui a eu lieu le 28 avril 2018 au Palais de la Culture de Treichville.

Le Conseil National de l’UPCI assure le Président du Parti, Maître SORO Brahima, de son entière et pleine confiance.

Eu égard aux règles et coutumes en la matière et conformément à la loi 2017-867 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse en ses articles 64,65, 66 et suivants, je vous prie de bien vouloir publier ce droit de réponse pour mettre fin aux propos inexacts et mensongers que vous avez contribué à véhiculer.
Me SORO BRAHIMA.
Président UPCI.

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