2e Congrès ordinaire de Cosymefci- Les syndiqués réclament une amélioration de leurs conditions de travail

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« Quelle Cosymefci dans un contexte de trêve sociale ? », tel est le thème principal autour duquel s’est tenu le deuxième congrès ordinaire de la Confédération des syndicats du ministère de l’Économie et des Finances, du Budget et du Portefeuille de l’État de Côte d’Ivoire (Cosymefci), les vendredi 26 et samedi 27 avril 2024 à Yamoussoukro.

Regroupant vingt (20) syndicats des structures sous tutelle de ces ministères, ces assises visaient non seulement à faire le bilan de la trêve sociale signée avec le gouvernement, mais également à s’auto-évaluer en vue d’une amélioration continue de ses actions. À cette occasion, le président de la Cosymefci, Keïta Mamadou, a indiqué que le renouvellement et la restructuration auxquels procède la faîtière constituent l’énergie nouvelle que veulent insuffler les participants à la Cosymefci. « Les batailles futures se fondent afin de féconder nos efforts des lendemains meilleurs », a-t-il dit. Ainsi, les travaux de ces assises ont porté singulièrement sur les enjeux et les perspectives de l’action syndicale en vue d’un développement durable et soutenu de ces administrations financières. « Cette nécessité de performance de nos administrations financières va nécessairement intégrer l’amélioration continue des conditions de vie et de travail des agents du ministère des Finances et du Budget dans un climat apaisé », a-t-il fait savoir, saluant au passage tous les syndiqués membres pour leur abnégation dans l’accomplissement de leurs tâches.

« L’effectivité du profil de carrières et des nominations aux postes vacants attendus »

Cette tribune a également été l’occasion pour le président Keïta d’interpeller leur tutelle, notamment le ministère de l’Économie et des Finances ainsi que le gouvernement, à procéder à la mise en œuvre effective du profil de carrières dans toutes les administrations financières et aux nominations rapides dans les postes vacants. « (…) C’est véritablement le souhait des leaders syndicaux de travailler dans un climat apaisé, même si dans l’imaginaire populaire, l’on pense que le syndicalisme rime avec belligérance. (…) Nous fondons beaucoup d’espoir sur la suite que Monsieur le ministre va réserver aux résolutions de ce congrès, en estimant qu’il est temps, après dix ans de patience, d’aborder efficacement les questions relatives à l’amélioration des émoluments de vos collaborateurs, à la mise en œuvre effective du profil de carrières dans toutes nos administrations financières, aux nominations rapides dans les postes vacants », a-t-il indiqué. Et d’ajouter qu’un mémorandum de préoccupations officielles sera transmis à la fin des travaux de ce deuxième congrès ordinaire au ministre. Puis, il a relevé qu’après avoir été la première à signer un protocole d’accord portant trêve sociale avec le gouvernement, dès le 09 décembre 2014, la Cosymefci, au nom de cette trêve sociale, attend toujours des actes concrets de la hiérarchie. Aussi, fustige-t-il le fait que bien que de nombreux aspects de ce protocole n’aient pas été appliqués par la hiérarchie, la Cosymefci est devenue responsable en continuant d’adopter une posture conciliante, résultant en une accalmie. « … Pourtant, en cette période, plusieurs corporations ont connu des améliorations significatives dans leurs conditions de vie et de travail », a critiqué Kéita Mamadou. Pour sa part, représentant le ministre des Finances et du Budget, le conseiller technique, Amani B., les a encouragés à continuer à observer la trêve sociale pour travailler dans un climat apaisé propice au développement. Puis, il les a assurés de transmettre leurs doléances au ministre Adama Coulibaly.

Harry Diallo à Yamoussoukro

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