Afrique:Le ministre Abinan Pascal pour une volonté politique forte

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Abinan Kouakou Pascal, ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale

Dernère publication

La 14ème réunion régionale en Afrique de l’Organisation internationale du travail (OIT) a fermé ses portes le vendredi 06 décembre 2019 au Sofitel Hôtel Ivoire.

Lors de cette rencontre, Abinan Kouakou Pascal, ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale a préconisé une volonté politique forte comme solution à l’équation d’une politique décente du travail en Afrique.
Abinan Kouakou Pascal suggère une politique collégiale pour réussir ce pari pour un travail décent en Afrique.
« Je retiens également que l’une des actions majeures à mener est le renforcement des moyens alloués aux Ministères en charge des questions de travail, d’emploi et de protection sociale, afin de leur permettre d’élaborer et de conduire des politiques efficaces. Cependant, ces Ministères qui agissent dans le cadre d’un tripartisme devenu incontournable, ne sauraient, par leur seule action, apporter des réponses à toutes les problématiques qui se présentent. Une volonté politique forte et affirmée et une coordination interministérielle impliquant d’autres Ministères techniques et ceux en charge des finances, semblent être la bonne option ».

Pour le ministre ivoirien, les défis sont énormes, il faut en conséquence de la détermination pour atteindre les objectifs. « Nous en sommes tous conscients, les défis qui se présentent au monde du travail africain sont importants et nous devons, à l’entame de ce deuxième centenaire de l’OIT, prendre des orientations sûres et nous donner les moyens de parvenir aux résultats que nous escomptons. Certes, la tâche est ardue, mais il nous faut persévérer et mener les bons combats en concentrant nos efforts sur l’essentiel ».

Il a relevé la nécessité de mettre un accent sur la formation de la jeunesse et l’application des dispositions légales sur le travail. « Je note que les déclinaisons majeures de notre action future concernent d’une part la formation de notre jeunesse, afin de lui garantir l’accès à l’emploi productif et décent, et d’autre part l’application effective des normes du travail car elles sont porteuses de réponses à des problématiques qui continuent de se poser.
Nous devons poursuivre nos efforts, au plan national en tenant compte de nos réalités et spécificités et au plan régional et continental, à travers les instruments dont nous nous sommes dotés. Les conclusions de la Réunion régionale d’Abidjan seront, à n’en point douter, un excellent conducteur pour l’atteinte de nos objectifs et nous savons pouvoir compter sur l’appui du BIT pour y parvenir ».

Ernest F

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