Algérie : le pays dans des sables mouvants ,comment régler le vide constitutionnel ?

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Les manifestants courent. Les mécréants courent. Les insatisfaits ont du mal à être entendus. L’ Algérie n’a plus de constitution. Le pays est un dans un parcours institutionnel calé sur des sables mouvants.

L’ Algérie est à la recherche d’un président de la République, depuis la démission de Abdelaziz Bouteflika en Avril 2019. Le pays cherche un nouveau président pour tout <>. Parce que tout simplement à droite comme à gauche toutes réflexions politique et institutionnelle sont suspendues. Sur le terrain, manifestants, insatisfaits, mécontents sont à la recherche d’une véritable chance des institutions.

Des attentes pour de nouvelles personnalités politiques, militaires et économiques. Cet attentisme correspond au nettoyage total de l’ancien régime en place en Algérie depuis 1962, date de l’indépendance du pays, engagée par Ahmed Ben Bella ou Houari Boumediennne. Aujourd’hui, toute la presse diplomatique africaine suit ce spectacle de la crise institutionnelle en Algérie où l’armée nationale demande un ”dialogue national” sans les partis politiques, et sans les partisans de l’ancien régime de 1962 à 2019. Depuis cette proposition “d’apaisement, l’Algérie danse sur des mouvants. Personne ne fait une motion de synthèse de la nouvelle Algérie.

Bête noire de la contestation, les étudiants, universitaires, juges, magistrats sont les véritables pourfendeurs de l’ancien régime et de la position de l’armée nationale qui opte pour le dialogue national. Mais comment répartir sur d’autres bases saines ? Aujourd’hui, l’Algérie risque de manquer totalement le but recherché pour asseoir un nouveau paysage politique. Nous disons aux Algériens qu’ils ont suffisamment atteint <> qui secoue la Lybie aujourd’hui sous l’influence russe, française, onusienne, chinoise ou italienne.

Ben Ismaël

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