Ambassadrice du ’Prix Miriam Makeba’’-L’ivoirienne Agnès Lorougnon, depuis Dublin : “Le grand mal de l’Afrique, c’est le sous-développement”

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Dans le cadre de la cérémonie d’investiture de Agnès Lorougnon, nouvelle ambassadrice de Bonne Volonté du prix Miriam Makeba, la communauté ivoirienne en Irlande a organisé le samedi 19 octobre 2019, un dîner gala en son hommage.

À cette occasion, Agnès Lorougnon a dit : «C’est un grand honneur pour moi d’assumer désormais la responsabilité d’Ambassadrice de Bonne Volonté et en référence à Miriam Makeba, symbole de lutte contre l’Apartheid dans son pays l’Afrique du Sud et pour la défense des droits civiques, pour le bien-être des populations africaines en général. Être Ambassadrice de Bonne Volonté pour l’Afrique, c’est devenir le porte-parole de millions d’hommes, de femmes, de jeunes et d’enfants qui vivent dans une précarité extrême. Le grand mal de l’Afrique, c’est le sous-développement, mais aussi l’extrême pauvreté, la désertification, la déforestation, l’insuffisance des équipements collectifs modernes (adduction d’eau, réseau d’électrification, etc.)».

Elle a invité les États africains à mettre en place des programmes plus ambitieux avec la diaspora africaine sur la base de la confiance et du partenariat. L’ambassadrice a insisté sur l’autonomisation des femmes. Fort de cela elle envisage «la création du Prix d’Excellence des femmes agricultrices rurales d’Afrique qui devrait permettre d’investir dans des projets communautaires durables et de fournir des moyens de financement suppléments aux agricultrices». Elle dit mettre l’accent sur ‘’entrepreneuriat’’. Agnès Lorougnon a dit prendre à bras-le-corps les problèmes des domaines tels que ‘’l’Éducation’’, ‘’la culture’’, ‘’la santé’’, ‘’l’autonomisation des agricultrices rurales africaines’’, ‘’le réchauffement climatique’’, etc. Séance tenante, la nouvelle ambassadrice du ‘’prix Miriam Makeba’’ a dévoilé ses futures actions. « Je m’apprête à mettre en place un projet qui consiste à alerter les jeunes sur la dangerosité de l’immigration clandestine dès l’été 2020 dans la Sous-Préfecture de Guibéroua, en Côte d’Ivoire. Des démarches d’informations sont en cours auprès des chefs cantons. Un accent particulier sera mis également sur la sensibilisation des jeunes filles qui subissent des atrocités inhumaines à travers des conférences et panels, des émissions radiophoniques, des projections de film-documentaires et un tournoi de football. Je voudrais participer de façon symbolique à un projet de fondation d’un conservatoire culturel en hommage à Miriam Makebaet de la Culture Africaine.

Je porterai personnellement les mois à venir ce projet qui me tient à cœur, auprès les autorités guinéennes et sud- africaines ainsi que l’Unesco », a-t-elle dit. Elle prévoit également la création d’un ‘’Club régional de football’’ à Guibéroua, la mise place d’un ‘’comité de lutte contre la migration irrégulière’’ et d’une ‘’agence de recherche d’emplois’’. Cette action s’étendra sur toutes les régions du pays à en croire l’ambassadrice Agnès Lorougnon. Le domaine de ‘’la malnutrition infantile’’ est aussi pris en compte par l’ambassadrice. Elle offre 100 kits de naissance aux maternités des zones rurales en Côte d’Ivoire. À cela s’ajoute une aide (prêt de solidarité) comprise entre 10 000 et 50 000 francs pour accompagner les pères en difficultés financières. Cette cérémonie a réuni plusieurs personnalités dont Lanciné Camara, président de l’Union internationale des journalistes Africains.

TAB avec KN

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