Autoroute du Nord : le tronçon Yamoussoukro-Tiébissou livré dans 2 ans Mise en garde du Ministre des infrastructures économiques

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Le premier ministre, SEM. Amadou Gon Coulibaly a donné hier, mercredi 29 mars 2017, le premier coup de pioche, du démarrage des travaux du prolongement de l’autoroute du Nord, tronçon Yamoussoukro-Tiébissou, au corridor Nord de la capitale administrative et politique, Yamoussoukro , en présence de plusieurs personnalités, dont les responsables de la Banque Islamique de Développement (BID), principaux bailleurs du projet.  À cette occasion, le chef du gouvernement ivoirien a rappelé l’historique de l’autoroute  du nord :  « Lorsque le père de la nation, le président, feu  Félix Houphouët-Boigny, engageait les travaux du premier tronçon de cette autoroute à la fin  des années 1970, beaucoup d’Ivoiriens parlaient de folie de grandeur et d’exagération. De 1982, année de livraison du tronçon Abidjan-Singrobo à 2013, année de livraison du second tronçon Singrobo-Yamoussoukro, il s’est écoulé plus de 30 années.  Au cours de ces années, tous les Ivoiriens étaient unanimes à reconnaître les avantages de ce projet autoroutier  initié par le père fondateur. »  Il a salué la forte mobilisation et le rassemblement que suscite à juste raison la cérémonie du jour. Il s’est réjoui de cette présence massive, car «  au delà de ce projet, il s’agit également du témoignage de votre adhésion et du soutien aux actions de développement qu’entreprend le gouvernement sous la conduite du président Alassane Ouattara. » Il a  rappelé l’objectif fixé à son gouvernement par le Président de la République, au niveau des infrastructures routières. À savoir, la réhabilitation de tout le réseau routier bitumé endommagé et la construction de nouveaux axes. «  Le gouvernement continuera et amplifiera toutes ces actions avec le lancement prochain d’autres grands projets dans le pays. L’objectif est de faire en sorte qu’aucune région du pays ne soit en marge du développement, car, la route précède le développement. ».  Dr Amedé Koffi Kouakou, ministre des infrastructures économiques a expliqué les enjeux économiques de cet axe qui relie le sud au nord du pays. Selon lui, il constitue par sa position centrale l’épine dorsale du réseau routier de la Côte d’Ivoire , et répond à un besoin d’écoulement supplémentaire  du trafic routier  et d’intégration régionale. « Il indura des gains économiques provenant de la réduction du temps de parcours et du coup des transports » a-t-il indiqué. Il a engagé les entreprises des travaux du projet  à s’appliquer  dans la réalisation de l’ouvrage et BNETD à la plus grande vigilance dans le contrôle des travaux. Car, a-t-il fait remarquer « notre pays qui souffre  de la dégradation précoce des infrastructures routières, entend désormais se prémunir contre ce fléau . Donc des sanctions lourdes seront prises à l’encontre des acteurs de la chaîne de réalisation des travaux, qui failliront à leur devoir et la règle sera de tolérance zéro.  Je le répète donc, appliquez- vous dans la réalisation de vos tâches. Car, je resterai intraitable  sur la question de qualité pour être en phase avec les instructions du Président de la République et du premier ministre.» D’un coût global de 92 637 2229 162 F CFA TTC, ce projet tronçon Yamoussoukro – Tiébissou  est financé par la Banque Islamique de Développement (BID), à hauteur de 77 402 926 000 F CFA  et par l’Etat de Côte d’Ivoire  à 15 234 303 162 FCFA. Il est distance de 37 kilomètres, en 2×2 voies avec un terre-plein central de 12m destiné à favoriser ultérieurement le passage à 2×3. Le démarrage effectif est prévu pour le  1 Mai 2017 pour être livré le 30 avril 2019, date prévisionnelle de fin des travaux, soit 24 mois de délai d’exécution. Les travaux seront exécutés par un groupement étranger (SINTRAM/HOUAR), sous le contrôle du BNETD.

Harry Diallo à Yamoussoukro

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