Bilé Diéméléou : “Désormais, c’est l’ensemble des opérateurs du secteur des télécommunications qui ont des éléments nécessaires pour agir avant et à temps en cas de catastrophe”

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«Proposer un plan national de télécommunications d’urgence pour la prévention et la gestion des catastrophes », est l’objectif principal de l’édition 2018, du Forum sur la Normalisation des Télécommunication /TIC. Qui s’est tenu du 26 au 29 septembre 2018, dans un hôtel de la capitale politique ivoirienne.
La rencontre a porté sur le thème « Cadre normatif pour la gestion des télécommunications d’urgence ».
Bilé Diéméléou, Directeur Général de ARTCI, dans son adresse de clôture, a salué la tenue de ces assises. Car, « désormais, c’est l’ensemble des opérateurs du secteur des télécommunications qui ont des éléments nécessaires pour agir avant et à temps en cas de catastrophe » a-t-il indiqué. Il a fait savoir que ces normes arrêtées, feront l’objet d’une communication en conseil des ministres, les semaines à venir.
Il s’est agi, au cours de ce forum, pour les parties prenantes, d’examiner ce projet de plan national de télécommunications d’urgence et de proposer des stratégies concrètes pour définir comment les Technologies de l’Information et de la Communication peuvent contribuer, dans le cadre du plan ORSEC 4, à la gestion des risques de catastrophe en Côte d’Ivoire. Plusieurs normes ont été validées par les acteurs présents.
Une étude de l’ONU publiée en 2016 à l’occasion de la Journée internationale sur la prévention des catastrophes affirme que 90% des décès ces vingt dernières années lors de catastrophes naturelles ont été enregistrés dans des pays à revenus pauvres ou intermédiaires. La Côte d’Ivoire n’est pas en reste face à ces risques comme en témoignent les incessantes inondations chaque saison des pluies. Cependant, Il faut dès lors redoubler d’efforts pour atténuer le degré d’exposition et la vulnérabilité des populations et prévenir ainsi l’apparition de nouveaux risques de catastrophe pour parvenir au développement durable. Pour ce faire, la vulgarisation ces dernières années des Télécommunications/TIC ouvre de nouvelles perspectives intéressantes et confère aux réseaux de communications électroniques une importance capitale dans la prévention et la gestion de ces catastrophes. L’ARTCI, chargée entre autres de contribuer à l’exercice des missions d’intérêt public et de sécurité de l’Etat, a mené en collaboration avec le consortium ANC/Mattelicom, des réflexions qui ont abouti à un projet de plan national de Télécommunications/TIC en cas d’urgence et de catastrophe.
Harry Diallo, à Yamoussoukro

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