Burkina Faso : En attendant le 22 novembre 2020 – Simon Compaoré : “Ce sera la continuité tout en améliorant les acquis”

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Simon Compaoré, le président du parti présidentiel, Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a échangé avec des journalistes le lundi 19 octobre 2020, autour d’un déjeuner, au siège de la formation politique à Ouagadougou, au boulevard Tansoba Wam-Godi.

À la faveur des grands enjeux électoraux du 22 novembre 2020 avec l’élection du président du Faso et les élections législatives, l’homme est à cheval entre plusieurs rencontres politiques. Face à la presse , Simon Compaoré a dévoilé la bonne santé de la gouvernance de Roch Christian Kaboré malgré «l’adversité et les savantes manœuvres de sabotage ». Il a estimé que les élections à venir, son candidat arrive « avec un nouveau et pertinent programme dont la charpente repose sur la dynamique de reformer l’Etat, l’administration publique pour garantir la sécurité, la stabilité et renforcer la résilience économique du Burkina Faso ». Selon l’orateur, le nouveau programme 2021-2025 du président sortant s’articule sur dix grands chantiers qui seront dévoilés par le candidat lui-même au contact des populations pendant la campagne.
«Naturellement plusieurs secteurs du précédent programme seront développés et renforcés. Ce sera la continuité tout en améliorant les acquis du premier mandat », indiquera-t-il
«Notre parti est très attaché aux valeurs de la démocratie. C’est pourquoi le MPP a vu le jour en janvier 2014, face à la confiscation des leviers de la démocratie par l’ancien régime et a pris part, il y a bientôt six ans à l’insurrection nationale contre le déni de justice», a-t-il ajouté.

Simon Compaoré a évoqué la liberté de la presse : « Depuis son avènement au pouvoir, le Président Roch Marc Christian Kaboré n’a de cesse d’accompagner la presse nationale malgré son caractère assez critique sur le gouvernement. Je rappelle à toutes fins utiles que dans le tableau de classement mondial de la liberté de la presse 2019, l’Association internationale Reporters Sans Frontières (RFS) en se basant sur les performances en matière de pluralisme, d’indépendance des médias, d’environnement et d’autocensure, de cadre légal, de transparence et de qualité des infrastructures soutenant la production de l’information, a classé le Burkina Faso à la 36è place sur 180 pays ».
Une progression par rapport à 2018 où le pays était classé 41è, malgré la situation sécuritaire précaire. Enfin, au plan africain, on a le Burkina Faso (23è), le Cap Vert (25e) et le Ghana (27è).

Claude Dassé
Envoyé spécial à Ouagadougou (Burkina Faso)

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