Daloa- Lutte contre l’immigration clandestine Une Ong lance le projet FAH-SO-KAFISSA

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Le projet FAH-SO-KAFISSA, «   Chez nous  est mieux », destiné à améliorer globalement les conditions de vie des jeunes et des femmes pour leur assurer une grande autonomie a été lancé le mercredi 29 mars dernier à la salle des fêtes de la mairie de Daloa en présence des autorités administratives, coutumières et religieuses.

Initié par l’ONG CEVI en partenariat avec l’ONG VIF, l’union de la jeunesse communale de Daloa,  le réseau ivoirien pour la promotion de l’éducation pour tous et la mairie de Daloa, ce projet a été financé  par le ministère italien de l’Intérieur

Ce fut l’occasion  pour  la première responsable de l’ONG CEVI, par ailleurs chef du projet FAH-SO-KAFISSA,  Mereto Tiziana, de présenter le projet  aux  populations et aux autorités locales.

Expliquant les objectifs et les perspectives du projet, Mereto Tiziana a fait savoir que le ministère ivoirien de l’Intérieur s’est engagé à apporter des solutions durables aux phénomènes de l’immigration clandestine.

Selon elle, Daloa se vide de sa jeunesse et aujourd’hui de ses enfants  et  femmes, « grâce au projet FAH-SO-KAFISSA, les jeunes et les femmes sensibilisés et formés, bénéficieront des fonds pour le financement de leur projet. Aussi, cela permettra à cette jeunesse de rester aux pays et de contribuer efficacement  au développement de la Côte d’Ivoire pour son émergence ».

Pour sa part, le docteur  Goïta Insiata Ouattara,  directrice en charge du social et de l’information à la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur représentant le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur Issiaka Konaté a fait savoir que Daloa est une forte zone de départ des jeunes candidats à l’immigration clandestine. « On ne pourra jamais éradiquer le phénomène de l’immigration clandestine,  mais on pourra l’atténuer », a-t-elle indiqué.

Annonçant  que  151 Ivoiriens en Lybie  ont volontairement regagné la Côte d’Ivoire, elle a exhorté la jeunesse à s’approprier ce projet pour leur autonomisation car «  nous ne sommes pas contre les départs,  mais, il faut partir de façon légale ».

Elle n’a pas manqué de remercier l’ONG CEVI pour cette initiative.

Des témoignages de migrants ivoiriens en Lybie qui ont regagné volontairement la Côte d’Ivoire  ont meublé cette cérémonie.

Depuis 2016,  ce sont plus de 12 000 Ivoiriens qui  ont regagné clandestinement les côtes italiennes,  parmi eux, 1700 mineurs non accompagnés.

BP , Correspondant

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