Duel en Libye : Maréchal Khalifa Haftar-Fayez al-Sarraj

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Le procès fait à Emmanuel Macron

Le procès fait au président français Emmanuel Macron, dans le conflit libyen est dans le circuit diplomatique. Mais, l’accusation est très agressive. Parce que tout simplement Emmanuel Macron se trouve dans une ‘’histoire’’ libyenne totalement à l’envers. Et l’image actuelle de la Libye que toute la diplomatie de la planète suit, n’est pas un appui personnel du président français.

L’histoire des quatre missiles qui ont été retrouvés dans le camp du maréchal Khalifa Haftar est aussi gênante pour l’Organisation des Nations Unies (ONU) et son conseil de sécurité qui, en pleine réalité du conflit libyen, avait imposé un embargo sur les armes en direction de la Libye. Mais tout le monde sait qu’en 2011, début de la crise libyenne, la prestigieuse adresse du palais de l’Élysée n’était ‘’pas assumée’’ par Emmanuel Macron. Aujourd’hui, le jeune président soutient un marché d’armes en Libye, dont la France dirigée par Nicolas Sarkozy était le grand fournisseur. L’Europe à travers l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et l’Afrique par l’Union africaine (UA), ont applaudi la clientèle de la Libye et Nicolas Sarkozy le démarcheur.

Faut-il faire un procès à Emmanuel Macron ? Je pense que le locataire actuel de l’Élysée ne fait que son devoir d’inventaire des actions militaires de la droite française en Libye. Il faut inverser le cours du conflit libyen et, se poser d’emblée la question : Pourquoi ni l’Onu et le conseil de sécurité, ni l’Union africaine balaye facilement les recettes militaires de la France en 2011 en Libye ? Emmanuel Macron est arrivé neuf à l’Élysée… Mais héritier d’une belle bourde de la diplomatie française. Une seule leçon à retenir : il y a fort à parler que l’Élysée reçoit souvent le maréchal Khalifa Haftar ou Fayez al-Sarraj. Mais Emmanuel Macron gère cette ‘’médiation’’ d’un œil méfiant.

Ben Ismaël

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