El hadj Alafé Wakili : “La digitalisation ne condamne pas les médias ivoiriens, elle ne tue pas”

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Invité en ses qualités de journaliste, et de directeur général du groupe SOCEF-NTIC société éditrice de l’Intelligent d’Abidjan, ainsi que du site de droit français Afrikipresse, lors du panel portant sur « la révolution du digital et les médias ivoiriens », El Hadj Alafé Wakili a relevé que la révolution digitale est relative à l’accès aux services en ligne et à des technologies nouvelles.

Il a ajouté qu’elle offre à tous les secteurs d’activités d’immenses opportunités. Donnant sa position sur le thème du panel, il a dit : « La révolution digitale s’apparente pour la presse et les médias, à un ultimatum qui nous oblige à nous adapter, à restructurer radicalement nos entreprises et à faire évoluer le métier de journaliste ». Au sujet du risque que pourrait présenter la digitalisation pour les médias classiques, le directeur général du quotidien L’intelligent d’Abidjan a indiqué qu’il revient à ces médias de s’adapter au fonctionnement du numérique et d’intégrer le numérique dans leur quotidien.

«La digitalisation ne condamne pas les médias ivoiriens, elle ne tue pas la presse. Elle l’oblige à s’adapter. Il ne s’agit pas du passage d’un vieux monde avec des quotidiens généralistes papiers à un nouveau monde avec une presse 100% digitalisée. L’erreur serait de croire que nous passons de la préhistoire, avec l’imprimerie au nouveau monde avec le digital. Il se pose toujours la question de la déontologie du métier de patron de presse et de journaliste. Si la révolution digitale nous oblige à penser notre secteur d’activité en termes d’évolution et d’adaptation, elle ne doit pas nous conduire à renoncer aux règles de déontologie qui régissent notre secteur d’activité », a-t-il conclu.

TAB avec CSF

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