L’Union des anciens de la Fesci (Una-fesci) a tenu son assemblée générale constitutive le dimanche 25 novembre 2018 dans un réceptif hôtelier à la Riviera.

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Dernère publication

Ahipeaud Joseph Martial, 1er secrétaire général de la Fesci entre 1990 et 1993 a été élu pour conduire les 1ers pas de l’Una-Fesci. Selon Eugène Djué, membre du collège des anciens secrétaires, qui a dévoilé le nom du président, c’est à l’unanimité que le choix s’est opéré. Pour le nouveau et premier président, la création du mouvement a pour objectif, l’union des ‘Fescistes’ de tout bord. « Notre 1ère tâche sera l’identification globale. Ceux qui sont ici, ceux qui sont encore en exil, ceux qui sont détenus dans les prisons. Nous avons une pensée pour notre frère Blé Goudé, si les jours qui viennent, il y a une bonne nouvelle, tant mieux, dans le cas contraire, nous serons avec lui dans les temps qui viennent », a déclaré Ahipeaud . Á la question de savoir si l’Una-Fesci ne va pas se muer en parti, le nouveau président a répondu : « Nous sommes au nom de la Fesci dans cette organisation. Á part ça, la plupart d’entre nous sommes des responsables politiques. Moi-même j’en suis un, Eugène Djué est vice-président d’un parti politique, Karamoko Yayoro et autres. Nous avons tous les partis dans notre organisation. Donc ce qui nous unit dans cette organisation, c’est d’abord la solidarité et la réconciliation. Parce que comme vous le savez, nous avons porté les germes de la contradiction, souvent violentes au niveau du pays. Ça n’a rien à voir avec une dynamique politique ». Selon les organisateurs, les 500 places prévues n’ont pas pu satisfaire la demande. Étaient présents notamment le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Albert Mabri Toikeusse, le président de l’assemblée nationale Guillaume Soro, secrétaire général de la Fesci entre 1995 et 1998, Karamoko Yayoro, Blé Guirao, Mian Augustin, Souleymane Kamaraté, alias Soul to Soul, l’actuel secrétaire général de la Fesci, Fulgence Assi.
ILS ONT DIT :

Soro : « Je veux souhaiter qu’un jour Blé Goudé puisse recouvrer la liberté »

« Je veux souhaiter, que notre association, que nos retrouvailles, soient fondées sur la sincérité, la confiance. C’est grâce à la sincérité et à la confiance que nous réussirons, quelle que soit la situation de ce pays, la Côte d’Ivoire, qui nous appartient tous. Personne n’est moins ou plus propriétaire de la Côte d’Ivoire que chacun d’entre nous. Ce pays nous appartient tous. Je veux souhaiter que cette nouvelle solidarité agissante, fasse en sorte que la paix, la réconciliation, soit une réalité pour tous les Ivoiriens. C’est pourquoi je veux souhaiter que tous ceux qui se sont senti exclus à un moment donné puissent se sentir et se convaincre de réintégrer dans la famille Ivoirienne. C’est pourquoi je lance un appel aux exilés de revenir. Á Koffi Serges de rentrer dès qu’il le pourra. Je veux souhaiter qu’un jour Blé Goudé puisse recouvrer la liberté, pour que la famille se retrouve. Nul ne peut se réjouir du malheur des autres. L’avenir de la Côte d’Ivoire ne se trouve ni dans la confrontation, ni dans l’affrontement ».

 

 

Mabri T : « La paix en Côte d’Ivoire, le progrès, le développement, ne sont pas que l’affaire des plus anciens »

« Les discours que j’ai entendus me rassurent. Ils nous montrent que nous sommes dans le ton que nous avons déterminé ensemble lors de nos rencontres. Le ton de la paix et de la réconciliation. De toutes les façons la réconciliation entre nous s’impose à nous, parce que nous sommes appelés à avancer ensemble et à construire cette Côte d’Ivoire. Notre pays a besoin de chacun et chacune de nous. Notre pays a besoin que nous nous parlions, que nous trouvons des occasions, des plateformes pour échanger. Notre pays a besoin que les plus jeunes se rendent compte qu’ils ont un rôle à jouer. Que la paix en Côte d’Ivoire, le progrès, le développement, ne sont pas que l’affaire des plus anciens qui doivent assister et faire tout pour les jeunes. Nous devons être ensemble et faire en sorte de nous souvenir de notre responsabilité devant la nation, c’est-à-dire celle de contribuer à la paix et la cohésion, celle de mobiliser les jeunes générations, de faire en sorte que la Côte d’Ivoire nous appartienne à nous tous et que tous nous contribuons à la bâtir solidement ».

TAB avec IB

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