Ouattara attend impatiemment la campagne pour défendre son bilan (Côte d’Ivoire)

5625

Dernère publication

Dans la conclusion de ses échanges avec la presse, samedi 28 septembre 2019, après le meeting de clôture au stade Koné Samba Ambroise de Dimbokro , dans le cadre de la visite d’État dans le Nzi entamée le 35 septembre 2019, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara a laissé entendre qu’il a hâte de défendre son bilan dont il est très fier, et qu’il serait ainsi bien au cœur de la campagne, même si cela n’implique pas forcément qu’il sera lui-même candidat.

« Je suis très fier de mon bilan. Par conséquent, nous attendons impatiemment la campagne électorale pour pouvoir le dérouler », a dit le Président de la République.

Avant cette conclusion, Alassane Ouattara a, dans les explications, déroulé un agenda d’actions allant au delà de 2020 : « J’ai dit que j’allais relier toutes les capitales régionales d’abord par le bitume, ensuite ce sera les capitales départementales.

J’invite les uns et les autres à ne pas se faire des soucis. Tout ce que nous n’avons pas pu faire, ces temps-ci nous entreprenons de le faire et nous le continuerons dans la période 2021-2025 pour que ce programme soit bouclé. Comme d’ailleurs pour l’eau potable, l’électricité, nous serons à 100% d’approvisionnement de nos concitoyens en 2025 ».

Interrogé sur ce qu’il entend par nouvelle génération, le Président Ouattara a indiqué qu’à bientôt 78 ans, il n’est pas de cette nouvelle génération à laquelle il fait allusion.

S’agissant d’une candidature en 2020, Alassane Ouattara a laissé entendre qu’à titre personnel, il aspire au repos. Toutefois, a-t-il précisé ce n’est pas son sentiment personnel qui pèsera dans son choix , mais plutôt les exigences de stabilité du pays.

Selon lui, c’est à la lumière de cette exigence de consolidation des acquis et d’une stabilité durable dans le pays, qu’il analysera une éventuelle demande de son parti (le Rhdp) et des populations, au sujet de sa candidature à la présidentielle de 2020.

La répétition est pédagogique dit-on : c’est avec d’autres mots, ce que le chef de l’État avait exactement ( et déjà ) dit à France 24 et à Jeune Afrique sur la question.


J-H Koffo
, envoyé spécial dans le N’Zi

Commentaire

PARTAGER