«Ouattara n’a pas vocation à faire disparaître un parti »: porte-parole Rhdp France

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Tchétché Joël-Celestin, porte-parole du Rhdp-Unifié France

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Pour Tchétché Joël-Celestin, porte-parole du Rhdp-Unifié en France, le Président de la République Alassane Ouattara n’a pas vocation à signer la disparition de partis politiques. Il l’a fait savoir lors d’une conférence de presse, le mardi 22 janvier 2019, dans la commune du Plateau en Côte d’Ivoire.

«Il faut que ce soit clair, le Président Alassane Ouattara ne signera pas de sa main une décision visant à faire disparaître un parti politique. Il n’a pas vocation à faire disparaître un parti politique. Les partis vont disparaître de leur propre mort. (…) La loi de 1978 sur les partis politiques dit qu’on ne peut pas être un militant hybride. Donc, au soir du 26 janvier 2919, moi Tchétché, je ne suis plus militant du Pdci-Rda. Je deviendrai pleinement un militant Rhdp-Unifié. Le militantisme hybride, c’est fini. On ne peut plus être à la foie Rhdp-Unifié et appartenir à un autre parti», a-t-il fait remarquer, en réponse à une question portant sur la dissolution ou non des partis politiques du Rhdp, au soir du 26 janvier 2019.
La conférence s’inscrivait dans le cadre des préparatifs du Congrès du 26 janvier 2019. Responsable du mouvement “Sur les traces d’Houphouët-Boigny” en France, Tchétché était en compagnie de plusieurs autres responsables Rhdp de France.
Il a par ailleurs démontré que le Pdci-Rda est, lui-même, né de la fusion de plusieurs partis de l’époque coloniale. «Souvenez-vous de l’appel du stade Géo André, en 1951. Personne dans cette salle, ni même le Président Henri Konan Bédié, ni les responsables politiques du Pdci-Rda, ne peuvent me dire que le Président Félix Houphouët-Boigny a signé un acte de décès d’un parti politique. Tous ces partis politiques se sont reversés dans le Pdci-Rda. Et au 6e Congrès du Pdci-Rda en 1975, où j’étais en tant que membre observateur, Houphouët-Boigny a exprimé ceux à quoi nous assistons aujourd’hui. C’était mon premier Congrès. Il y avait à l’époque, dans la chronologie, le Bloc démocratique éburnéen, l’Union des indépendants de Côte d’Ivoire, l’Entente des indépendants de Côte d’Ivoire, la section française de l’international ouvrière ou encore le Parti progressiste. Tous ces partis ont disparu, parce que la vie obéissant à un rapport de force, ils se sont mués dans le Pdci-Rda. Nous nous retrouvons dans le même schéma aujourd’hui», a rappelé le porte-parole du Rhdp-Unifié France.

J-H Koffo

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