Signature de convention de partenariat entre le Burida et l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci): Ce que Ouattara Karim, Tiburce Koffi et Bamba Karamoko ont dit

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Le jeudi 3 septembre 2020, le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a, à son siège à Abidjan-Cocody-Deux-Plateaux, signé une convention de partenariat avec l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci).

Ouattara Karim, Directeur général du Burida et Bamba Karamoko, président de l’Urpci ont signé la convention et échangé de parapheur. Avant l’acte, Ouattara Karim, Dg du Burida a dit qu’il voudrait élargir l’assiette de perception. Puis, il a révélé : « De janvier 2020 à ce jour, ce sont 30 artistes qui sont décédés et ceux qui sont grabataires sont nombreux. Soyons les défenseurs des artistes, aidons nos artistes à ne pas avoir honte. Les artistes sont nos frères et sœurs, ils ont des droits. Ils nous apportent de la joie ». Le Dg du Burida a ajouté : « Le droit d’auteur n’est ni une taxe, ni un impôt, ni une parafiscalité. C’est comme si vous achetez le pain chaque jour à la boulangerie. J’en appelle aux radios de proximité pour qu’elles nous communiquent la liste des artistes dont elles jouent la musique. Désormais, si vous organisez votre baptême ou anniversaire, pardonnez, payez les 5000 francs de droit d’auteur pour la musique que vous avez jouée parce que la situation des artistes est dramatique ». Quant à Bamba Karamoko, président de l’Urpci, il s’est réjoui de cette signature et a rappelé que c’est en 2012 que cette cérémonie devrait se tenir mais pour des problèmes d’humeur avec l’ancienne direction générale, les choses ont été renvoyées sine die. Le président de l’Urpci a souligné : «Au nom des radios de proximité, nous nous engageons à accompagner le Burida. C’est un partenariat gagnant-gagnant parce que le Burida va accompagner les radios de proximité. Nous, déjà, nous pouvons faire des spots-radios avec des messages du Burida et les faire passer sur nos antennes. Nous engageons nos 150 radios. Séance tenante, nous versons au Burida la somme de 3 millions de francs, pour matérialiser notre engagement». Tiburce Koffi, président du Conseil de gestion et de restructuration du Burida, pour sa part, a avoué que le combat mené pour le droit d’auteur, ne peut atteindre son objectif ni dans 5 ans, ni dans 10 ans parce que l’Afrique est encore dans l’art du contemplatif. Ce sont les sociétés modernes qui achètent l’art. « Je suis ému quand je suis revenu dans cette maison(Burida) parce que j’ai juré que si un jour, Dieu me mettait à la tête du Burida, je rendrai justice à l’artiste Jean-Baptiste Yao parce qu’il n’a reçu que 12 000francs après son décès en termes de droit d’auteur», a-t-il déclaré.

M. Ouattara

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