Sortie ou non du Rhdp : les 2 autres options que Bédié a rejetées : des vice-présidents du Pdci grognent

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Le Président du Pdci, Henri Konan Bédié avait convié à une consultation les vice-présidents du parti, suite à la création du Rhdp parti unifié. Comme les autres structures du parti, ceux-ci avaient fait des propositions. Certains ne sont pas contents de la suite, y compris Bombet, apprend-t-on.

Selon nos informations, les vice-présidents du Pdci avaient mis trois options sur la table. La première option proposait : malgré les griefs , rester au sein du Rhdp. Rester au dessus de la mêlée, ne pas faire de rupture , rejoindre le Rhdp tel que lancé le 16 juillet 2018, pour tenter de peser sur le cours des choses à l’intérieur, et obtenir l’alternance qui est une revendication crédible et une aspiration légitime. Ne pas donner des raisons au Rdr d’y échapper et de ne pas tenir ses engagements.

La seconde option préconisait  : ne pas entrer en l’état dans le Rhdp, mais conformément aux recommandations du Bureau politique poursuivre les discussions. Pousser à faire une nouvelle plateforme Rhdp-Pdci. Rester dans la ligne du bureau politique, à ce niveau, et agir pour conserver au parti son autonomie et sa légitimité.

Le troisième scénario préconisait effectivement la rupture et la dénonciation de l’accord politique signé en Avril 2018 . Selon les vice-présidents du parti, il n’était pas possible de continuer à ruser et de faire comme si rien n’était, si tant est qu’il fallait tenir compte des griefs. Pour mettre fin à la confusion, notamment avec ceux qui disaient agir conformément à l’accord politique signé par le Président du parti, les vice-présidents ont conseillé qu’il fallait dénoncer l’accord purement et simplement.

Toutefois, selon les vice-présidents du Pdci, un bureau politique était nécessaire pour s’engager dans un tel scénario, puisqu’il s’agissait d’une décision contraire au fait que cette instance du parti avait endossé l’accord. Sortir d’un accord endossé par le bureau politique, impliquait selon eux, la tenue d’un autre bureau politique. Ce qui n’a pas été fait !

Une situation qui explique le courroux de certains vice-présidents mécontents d’avoir été mis devant le fait accompli, par le choix d’une des trois options qu’ils ont préconisées, sans que la modalité préconisée ( ou plutôt le mode opératoire nécessaire ), ait été respectée.

Charles Kouassi

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