Usurpation, faux et usage de faux : l’entreprise Cimaf dénonce un «pseudo» appel d’offre circulant à son sujet

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Le mercredi 23 octobre 2019, la société Ciments de l’Afrique (Cimaf), dans un communiqué dont l’IA a reçu copie, a mis en garde contre un faux document d’appel d’offre portant son nom, et qui a été envoyé à des entreprises par des personnes véreuses, dans le but de les escroquer.

«La société Cimaf dément catégoriquement avoir émis un quelconque appel d’offres tel que spécifié plus haut et affirme avoir saisi les autorités compétentes et l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire, conjointement avec le Groupe Addoha, de cette usurpation d’identité et tentative d’escroquerie. La société Cimaf décline toute responsabilité quant aux actes préjudiciables émanant d’individus peu scrupuleux et se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions judiciaires nécessaires pour la sauvegarde de ses intérêts légitimes. », prévient le communiqué signé de la direction générale de la cimenterie.

Selon le communiqué, deux individus se faisant respectivement appelés Victor K. N’Guessan et Jean Christian Kouame, et prétendant occuper des postes de responsables au sein de l’entreprise, ont envoyé un document à plusieurs personnes pour leur faire croire que la cimenterie organise un Appel d’Offres pour la sélection d’un cabinet d’architectes pour les études architecturales et techniques du projet de construction d’une usine de cimenterie à Bouaké et de 34 logements pour le personnel. À travers ce faux document portant le logo du groupe Addoha, avec de faux cachets et signatures de Cimaf, puis transmis par diverses voies électroniques et autrement, ces personnes malveillantes, qui utilisent de fausses adresses électroniques, invitent les soumissionnaires à verser une certaine somme d’argent en vue de retirer le cahier des charges du pseudo appel d’offres. «La société Cimaf invite ses partenaires et l’opinion publique à la plus grande vigilance face à ce faux document», a appelé la cimenterie.

smili

J-H K

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