Bassam-Ezaley : « Je ne suis pas mauvais perdant, 6000 personnes exclues »

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Georges Philippe Ezaley, maire sortant de la commune de Grand-Bassam donné vaincu par la Commission électorale indépendante (Cei) à l’issue du scrutin municipal partielle du 16 décembre 2018, a animé une conférence de presse le lundi 17 décembre à son QG de campagne dans la ville.

Georges Ezaley a fait savoir que sa victoire lui a été volée, au motif que des résultats des bureaux de vote qui lui sont favorables n’ont pas été pris en compte. « Je reconnais les résultats compilés pour ce qui était disponible puisque c’est à partir des PV. Sauf qu’il manque une partie de ces résultats, c’est la partie dont les urnes ont été saccagées et brûlées. Mais à partir des moments où il y’a eu une compilation en bonne et due forme des autres lieux de vote où il n’y a pas eu de problème, naturellement je les reconnais. Mais pour moi, le résultat qui a été proclamé est incomplet. Il manque les résultats des zones qui ont été exclues », a-t-il dit.
Il a annoncé des recours contre les résultats de la Cei  : « Mes avocats travaillent là-dessus, puisque ce sont eux qui suivent le dossier. Pour ces élections-ci, nous avons pris soin avant les élections de nous attacher les services d’un cabinet d’avocat, et d’huissier pour faire tous les constats. Beaucoup de constat a été fait, et c’est sur la base de ces éléments que mes avocats introduiront nécessairement un recours. La forme que prendra ce recours pour l’instant n’est pas encore définie, mais si cela ne tenait qu’à moi, les personnes se sont librement exprimées d’un côté, cela a été comptabilisé. Mais ceux pour lesquels les voix n’ont pas été comptabilisées, naturellement il faut que ceux-ci puissent s’exprimer et que leurs voix soient comptabilisées également. C’est ça la démocratie. Sinon on ne peut pas être maire d’une partie de la ville. Parce que si nous conservons ces résultats, je crois que c’est 6.000 personnes qui sont inscrites dans ces zones qui sont exclues. Donc il y a problème. Je ne suis pas mauvais perdant.   Mais ce qui me préoccupe, c’est prendre en compte les voix de toute ces personnes qui ont fait volontairement le déplacement pour aller s’exprimer et dont les voix n’ont pas été comptabilisées parce que simplement il y’a eu des violences, encore une fois ciblée. Je pense que les avocats dans la formulation du recours sauront donner la forme qu’il faut ».

T.A.B avec SC 

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