Dominique Loko fait grand officier de l’Ordre national : Ormond Léon, Kouakou Bernard et Kapet Irène témoignent

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Une cérémonie d’hommages au défunt Loko José Dominique Houessou  a eu lieu le lundi 23 octobre 2017 à la salle ‘’Prestige’’ d’une entreprise de pompes funèbres à Abidjan-Treichville.

Piquet d’honneur. Cantiques. Prières. C’est l’atmosphère dans laquelle Mme Henriette Dagri Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre national, représentant le président de République  à cette cérémonie a, au nom de celui-ci , élevé Loko José Dominique Houessou à titre posthume,    à la dignité de grand officier de l’Ordre. Les attributs de son grade ont été remis à sa veuve Mme Loko Suzanne.  Ormond Léon, président de la Fédération nationale des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire (Feneplaci) a, dans  son oraison, dit combien il est pénible pour lui de trouver les mots justes pour parler de son ami et grand-frère Dominique.  Et de répondre qu’il pourra les trouver dans les yeux des jeunes gens que Loko Dominique a formés et  surtout dans les yeux de  Mme Loko Suzanne, sa veuve et ses enfants.  Ormond Léon a rappelé que Loko Dominique a fondé son tout premier établissement en 1940 et l’a nommé ‘’Parascolaire de dactylographie’’, avant d’atteindre le niveau que tout le monde connaît . Sur sa lancée, il a souligné que Loko Dominique était un rassembleur et un meneur d’hommes. Avec une voix étreinte par l’émotion, il a demandé  que la terre lui soit légère, et que le Père céleste l’accepte dans son royaume pour la vie éternelle.

Kouakou Kouassi Bernard, directeur général du groupe Loko, au nom de personnel administratif et des enseignants, a révélé que leur patron Loko Dominique était un homme bon, et un grand travailleur. Non seulement, il s’acquittait toujours de ce qu’il leur doit chaque mois, mais plus il leur apportait souvent des aides. Il a dit avoir le cœur contrit de voir le patron les  abandonner alors que le besoin y est encore intense. Ce sont 18 établissements  qu’il laisse derrière lui avec une réputation connue de tous pour la qualité de leurs enseignements. Il a rappelé qu’au groupe  Loko , c’est  de la 6ème  au Bac +8. Tout cela a valu à son président-fondateur d’être le premier fondateur d’établissement privé en Côte d’Ivoire, à être élevé au grade de Commandeur de l’ordre  de l’Education nationale.

C’est Mme Kapet Irène, au nom de l’amicale des enseignants du groupe Loko  qui a été la première à planter de décor avant tous les intervenants.  Elle a dit : « 1927-2017, soit 90 ans   de vie bien remplie. 1947- 2017, une vie vouée à un sacerdoce, celui de former les hommes et les femmes. C’est pourquoi, le corps enseignant du groupe Loko toutes générations confondues, est fier de son fondateur. Au seuil de la séparation, l’amicale des enseignants lui dit merci et que la terre lui soit légère. »

Étaient à cette cérémonie, le porte-parole du Gouvernement, Bruno Nabagné Koné, ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique, Mme Bakayoko Ly Ramata, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,  Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Ehui Bernard, ambassadeur de Côte d’Ivoire près des Républiques du Ghana, Benin et Togo.

Un film de dix minutes environ retraçant la vie professionnelle du défunt a été projeté dans la salle. La levée du corps aura lieu le mercredi 25 octobre dans la même salle Prestige. Elle sera suivie de son  transfert à Cotonou, au Benin.

M. Ouattara

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