Ex-Pdci, leader de Côte d’Ivoire Victorieuse, Yves Gnayoro :“La Constitution permet à Ouattara d’être candidat mais…”

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Yves Gnayoro, ex militant Pdci,

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À l’occasion d’une conférence de presse samedi 30 novembre 2019, au 177, rue de Charonne dans le onzième arrondissement de Paris, Yves Gnayoro, ex militant Pdci, a annoncé la naissance d’un nouveau mouvement politique ivoirien dénommé Côte d’Ivoire Victorieuse (CIV).

Le Président de Côte d’Ivoire Victorieuse a dit : « La côte d’Ivoire était un pays où tous les adultes étaient les parents de tous les enfants (…) Un pays où la solidarité entre les peuples était forte, et les liens sociaux intenses. Oui, un pays où la cohésion sociale était une réalité (…) Un pays avec une armée républicaine au service d’une nation toute entière . (.. ). Aujourd’hui, l’union a laissé la place à la division. L’amour a laissé la place à la haine. La cohésion nationale a laissé la place au clanisme et au régionalisme. La politique apaisée a laissé la place à un paysage politique qui fait la honte du pays. Les acteurs politiques s’affrontent par des injures et usent de violence verbale sans se soucier de la jeune génération. La tolérance a laissé la place au fanatisme. (..). Nous croyons que l’heure a sonné pour cette jeunesse de prendre ses responsabilités, de conduire le destin du pays et d’en assurer sa gestion politique ».
Yves Gnayoro a souligné que le RDR, le PDCI, le FPI et d’autres politiques qui existent depuis la réinstauration du multipartisme en Côte d’Ivoire étaient des ‘’partis du passé’’. « Les leaders de ces partis politiques du passé sont aussi du passé. Ils ne devraient plus faire partie du paysage politique ivoirien à venir » a suggéré le leader de Côte d’Ivoire Victorieuse.

Sur la question de la candidature du président Alassane Ouattara assujettie aux probables candidatures de Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo pour l’élection d’octobre 2020, Yves Gnayoro a répondu : « Ouattara a le droit d’être candidat. La Constitution le lui permet. Mais parce que la jeunesse doit désormais assurer la gestion politique de ce pays, je ne souhaite pas qu’il soit candidat ».

Jean-Paul Oro à Paris

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