Fesci : Saint-Clair Allah dément avoir reçu 300 millions Fcfa pour la Can 2023 et s’explique sur le Congrès

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Saint-Clair Allah dément avoir reçu 300 millions Fcfa pour la Can et s’explique sur le Congrès de la Fesci, au centre d’une crise entre étudiants.

Saint-Clair Allah alias Général Makélélé, SG national de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) s’est exprimé sur les violences estudiantines de ces derniers jours à l’université de Cocody.

Selon des informations , ces violences sont l’expression du mécontentement d’une partie du mouvement face à une absence de volonté du Secrétaire général, en fin de mandat en décembre, d’organiser le congrès pour sa succession. Les mêmes informations font état de ce que la Fesci a reçu la somme de 300 millions de FCFA pour organisation la mobilisation des étudiants durant la Can, en expliquant que c’est cela la raison du refus du SG sortant d’organiser le congrès à la date statutaire de décembre 2023.

[ Rumeurs selon Saint Clair Allah ]

Joint par L’intelligent d’Abidjan, Saint Clair Allah a qualifié les 300 millions de rumeurs infondées. «Recevoir 300 millions de FCFA pour la Can ? De qui et pour jouer quel rôle dans l’organisation ? C’est grave, parce qu’il est facile d’intoxiquer le milieu estudiantin. Certains de mes collaborateurs, même très proches, ont appris cela et y ont cru. Il y en a qui parlaient même de 800 millions FCFA. On me donne tout ce montant, pour quoi faire ? C’est la question que je pose à ceux qui racontent cela. C’est archi-faux. Vous savez, on ne peut rien contre la mauvaise foi des gens. Ils spéculent. Chacun raconte ce qu’il veut. On n’y peut rien. Mais, sachez que c’est faux », a-t-il dit à ce sujet.

[ Une AG le 27 décembre 2023, pour fixer la date du Congrès ]

Pour le Congrès, il a aussi rejeté les informations selon lesquelles il refuserait de passer la main. Élu en juin 2019 puis en décembre 2021, son deuxième mandat est arrivé à son terme en décembre. Il dit reconnaître que les textes du mouvement fixent pour la deuxième semaine de décembre, la période de la tenue du congrès électif. Mais pour lui, les même texte autorisent un report de cette date, en cas de force majeure. «Assi Fulgence qui m’a précédé, souvenez-vous bien, qu’il a fait son congrès en juin (juin 2019, soit 6 mois après la date statutaire. NDLR) . Or, nos textes sont clairs. Ils disent que le Congrès doit être tenu dans la deuxième semaine de décembre. Mais, quand il y a des paramètres qui entrent en ligne de compte, le Secrétaire général peut proroger cette date dans le but de bien organiser le congrès. C’est ce que j’ai fait », a fait comprendre le Secrétaire national de la FESCI. Il a annoncé une AG pour plancher sur la date du congrès. «Nous sommes en décembre. Et il y a une Assemblée générale prévue mercredi pour fixer les fondamentaux du 12e Congrès. Notamment la date, parce qu’il y a la Can qui arrive et il faut chercher les moyens pour son organisation. l’Assemblée générale est au-dessus du Bureau national de la Fesci. Et le Congrès reste la plus grande instance », a-t-il fait savoir.

[ Pourquoi il y’a eu affrontements ]

Sur les affrontements déclenchés sur la cité universitaire, il estime qu’il s’agit d’incompréhensions entre sections de la Fesci. «Il y a des sections qui étaient venues me saluer. Et un étudiant a dit avoir reçu une pierre. C’est de là que tout est parti. Les éléments du Bureau national ont réussi à ramener le calme en parlant à chaque responsable. Tout est rentré dans l’ordre», a-t-il expliqué.

J-H Koffo

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