Presse- L’Anp instruit les journalistes sur le droit de réponse

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Dernère publication

Yao  Evelyne  Geneviève, sous-directrice chargée du contentieux à la direction des études et des affaires juridiques de l’Autorité nationale de la presse(Anp) a expliqué le droit de réponse.

L’Autorité nationale de la presse(Anp) a organisé le jeudi 8 septembre 2022, sa 11è session d’Anp-Academy sur le thème ‘’ L’exercice  du droit de réponse et du droit de rectification’’ à son siège à Abidjan-Cocody-Angré.

Yao  Evelyne  Geneviève, sous-directrice chargée du contentieux à la direction des études et des affaires juridiques de l’Autorité nationale de la presse(Anp)  donnant la conférence sur le thème a dit :« Le droit de réponse ou de rectification est une prérogative offerte  à toute personne mise en cause  dans un media de produire une réponse pour donner sa vérité sur les faits qui l’incriminent ou qui ont conduit à sa citation.  Ce droit  obéit à des conditions de forme et de fond  qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent conduire le directeur de publication à ne pas les publier ».

Elle a précisé  que conformément à la loi, le droit de réponse ne doit pas excéder 200 mots et le journal-papier a 3 jours pour le publier dans sa prochaine parution. Quant au journal en ligne, il a un jour pour le faire .  La    sous-directrice chargée du contentieux  a soutenu que si le droit de réponse regorge des propos injurieux qui empêchent sa publication, alors il faut saisir l’Anp pour  qu’elle recadre l’auteur du droit de réponse.   Pour  ce qui est la non-conformité du droit de réponse, c’est-à-dire la longueur du  texte, il faut encore saisir l’Anp. La juriste de l’Anp a souligné que le droit de réponse doit être exercé  dans un délai de six mois à compter de la publication de l’article incriminé.  Elle a fait savoir que pour une brève, le droit de réponse doit être au maximum de 50 mots.

Yao  Evelyne  Geneviève a rappelé que l’insertion du droit de réponse doit être faite à la même place de la page  et  dans les mêmes caractères  que l’article qui l’aura provoqué et sans intercalation. Il est interdit de parution  ou de diffusion dans les publications autres que celle ayant mis en cause l’auteur  de la réponse.   Tout  commentaire est interdit à un droit de réponse parce qu’il le déconstruit et cela appelle à un droit de réplique et   tous les manquements au droit de réponse sont punis par une amende de 1 à 5 millions de francs..


Mamadou Ouattara

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