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Le rideau est tombé le samedi 20 octobre dernier à Yamoussoukro, sur le colloque international sur les œuvres de paix du président Félix Houphouët-Boigny initié par la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix. Et ce, à l’occasion du 25e anniversaire de la disparition du Président Félix Houphouët-Boigny.
Ce colloque a porté sur le thème : « L’œuvre de paix de Félix Houphouët-Boigny ». Au terme de ces assisses, les participants(115), dont 23 venus notamment du Benin, du Burkina-Faso, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Mali, du Nigéria, du Sénégal, du Togo et de la France ainsi que des institutions universitaires et différentes organisations ont relevé que la thématique de ce colloque revêt une tonalité particulière au moment où la Côte d’Ivoire vit les lendemains des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre 2018, marquées par la résurgence des scènes de violence dans certaines localités. Selon eux, l’œuvre de paix de Félix Houphouët-Boigny prend tout son sens aujourd’hui, 25 ans après sa disparition. Dans le contexte politique actuel en Côte d’Ivoire, marqué par la résurgence des tensions politiques et des discours de division ethnique que l’on croyait révolus après l’épisode de la crise postélectorale de 2011, « les idéaux de paix de Félix Houphouët-Boigny sont plus que jamais d’actualité ». Ainsi, à l’issue du diagnostic des obstacles à la paix, le colloque a formulé les recommandations suivantes : Entre autres, privilégier le dialogue dans la résolution de tout différend en Côte d’Ivoire ; promouvoir la justice sociale ; faire de la préservation de la paix sociale, la priorité de toute action politique ; sensibiliser et éduquer les populations à la culture de la paix….etc. Autre fait marquant de ce colloque a été la pose de la première de la statue du président Félix Houphouët-Boigny, dans les jardins de cette même Fondation qui porte son nom. Entouré, de la fille de l’illustre disparu, l’ambassadrice de la Côte d’Ivoire à l’UNESCO, Mme Denise Houphouët-Boigny et des éminences grise du monde universitaire, le Pr Jean-Noël Loucou, a indiqué que cette œuvre est la matérialisation de toutes les valeurs associées à la mémoire de l’illustre disparu. Haut de cinq(5) mètres, cette stèle sera accessible à tous.
Harry Diallo à Yamoussoukro
