Sa Majesté Tchiffi Zié à la jeunesse estudiantine et scolaire d’Afrique : “Il faut accepter les autorités”

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La cérémonie de clôture du sommet panafricain de la jeunesse estudiantine et scolaire d’Afrique a eu lieu le mardi 24 avril 2018, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

 ‘’La mission de la jeunesse estudiantine face aux enjeux du développement du continent africain’’,  tel a été le thème  de ce sommet qui avait pour ’invité spécial, sa majesté Tchiffi Zié, secrétaire général des rois et sultans d’Afrique. Celui-ci a réitéré son soutien à la jeunesse africaine. « Je crois que vous êtes sur la bonne voie, la voie de la réussite. Pour moi, c’est un pacte que nous avons signé vous et moi. Je serai toujours à vos côtés pour vous guider (…) Il est très important de cultiver la sagesse, il faut accepter les autorités. L’avenir se construit. C’est pourquoi, je dis toujours à mon fils (Assi Fugence) que le chemin est long mais, le démarrage est très important », a fait savoir sa majesté Tchiffi Zié à cette occasion. Poursuivant, il a dit : « Je suis à vos côtés. Je vous encourage. Dites ce que vous pensez. Faites ce qui est bon. Que Dieu Tout-Puissant multiplie votre foi. Car c’est grâce à cette foi que vous avez décidé de construire ensemble votre avenir. Qu’il vous accompagne ». Le Secrétaire général de la Confédération Estudiantine et Scolaire d’Afrique (Cesa), Assi Fulgence Assi, a relevé des recommandations faites suite à ce sommet, à savoir « – faciliter la communication entre l’État,  les ministères de tutelle et les associations estudiantine et scolaires de tous les pays africains afin d’éviter les grèves à répétitions ; améliorer la formation et la valorisation des diplômes acquis dans les universités nationales, l’amélioration et la multiplication des infrastructures, l’insertion professionnelle des jeunes » . Se prononçant sur les crises qui rongent dans les universités du Niger (où une crise oppose le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS) à l’une des organisations estudiantines), et du Benin, Assi Fulgence Assi a invité les chefs d’État des deux pays à s’impliquer eux-mêmes dans la résolution de ces crises qui, selon lui, paralysent le système d’enseignement.

OD avec AS

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